mercredi 10 octobre 2012

Inspiré de When Under Ether


INSPIRÉ DE WHEN UNDER ETHER

J’observe se défiler les rideaux
Qui s’enroulent contre le temps
Comme la bande vidéo
D’un futur inexistant

Sous les vapeurs de l’éther
J’ai construit son avenir
Comme l’aurait fait une mère
Comme s’il pouvait survivre

Une femme me prend la main
Et me regarde avec bonté
Je lui raconte le récit incertain
De tout ce qui aurait pu exister

Cette vie qui m’aurait fait mère
Meurtrie sans être née
Disparaît doucement dans l’éther
Et s’envole vers l’éternité




Inspiré, très fortement, de When Under Ether de PJ Harvey, mais sans être une traduction (j'en reviens à l’idée de version), et aussi de la triste histoire d’un ami. Un peu brut, ces vers pourraient mériter d’être polis, mais j’ai l’impression que c’est l’inspiration d’un moment (d’un long moment – 50 minutes du bureau à la maison…). Je ne sais pas si je devrais mettre ça dans l’état actuel. Bah. Tant pis. Je l’aimais bien tantôt.

jeudi 4 octobre 2012

Au final


Des mots se forment dans mon esprit
Mais hésitent à franchir ma voix
Car parfois tout semble avoir été dit
Et il ne reste plus que toi et moi
Au final
            J’aurais eu envie de parler
            Mais tu t’étais déjà levée

Quand je me suis rendu au lit
Et me suis étendu près de toi
Tu étais déjà endormie
Et avais pris tous les draps        (moi j’avais froid)
Au final
            J’aurais bien aimé me rapprocher
            Mais tu as comme grogné

Ce matin quand tu es partie
Et que je t’ai soufflé au revoir
J’ai réalisé avec tragédie
Que tu ne reviendrais pas ce soir
Au final
            J’aurais dû me mettre à parler
            Même après que tu te sois levée

Écrit dans le temps d’une douche, en attendant de prendre la mienne parce que je suis crotté du terrain sous la pluie, et puis sans pratiquement de révision. C’est le fragment de phrase « au final » qui m’a orienté, mais encore une fois la destination n’a pas été celle que j’anticipais. Mon stylo-bille mexuscan cargo (aucune idée d’où ça vient, mais c’est laid en titi comme stylo!) m’a amené ailleurs, m’a fait raconté une histoire qui est sans doute bien commune, bien banale. L’art de la discussion, surtout celui qui ne ressemble pas à un art, se perd de nos jours… On fait du bruit plutôt que dire des choses, et puis, ça mène souvent nulle part.

Suffit maintenant, je vais me décrotter et me taper Halloween 2. Ce qui n’a absolument pas rapport avec rien.