jeudi 4 octobre 2012

Au final


Des mots se forment dans mon esprit
Mais hésitent à franchir ma voix
Car parfois tout semble avoir été dit
Et il ne reste plus que toi et moi
Au final
            J’aurais eu envie de parler
            Mais tu t’étais déjà levée

Quand je me suis rendu au lit
Et me suis étendu près de toi
Tu étais déjà endormie
Et avais pris tous les draps        (moi j’avais froid)
Au final
            J’aurais bien aimé me rapprocher
            Mais tu as comme grogné

Ce matin quand tu es partie
Et que je t’ai soufflé au revoir
J’ai réalisé avec tragédie
Que tu ne reviendrais pas ce soir
Au final
            J’aurais dû me mettre à parler
            Même après que tu te sois levée

Écrit dans le temps d’une douche, en attendant de prendre la mienne parce que je suis crotté du terrain sous la pluie, et puis sans pratiquement de révision. C’est le fragment de phrase « au final » qui m’a orienté, mais encore une fois la destination n’a pas été celle que j’anticipais. Mon stylo-bille mexuscan cargo (aucune idée d’où ça vient, mais c’est laid en titi comme stylo!) m’a amené ailleurs, m’a fait raconté une histoire qui est sans doute bien commune, bien banale. L’art de la discussion, surtout celui qui ne ressemble pas à un art, se perd de nos jours… On fait du bruit plutôt que dire des choses, et puis, ça mène souvent nulle part.

Suffit maintenant, je vais me décrotter et me taper Halloween 2. Ce qui n’a absolument pas rapport avec rien.

2 commentaires:

  1. Surtout ne sous-estime pas ce texte. Il est excellent!

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    1. Merci! Je pense que la spontanéité de certains vers leur donnent parfois plus de "sentis" que des vers trop retravaillés.

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