Je resterai, promis,
si tu dis gente dame
Que si je reste ici,
tu m’offres mon nanane.
Bon, elle était
facile, et pour que ça finisse
Encore plus puérile…
Accepte ma
réglisse.
Voilà ce premier texte que j’avais composé avec le thème de
la semaine, sur les friandises (le deuxième a été publié hier). En me rendant au travail mercredi matin, je
jouais en esprit avec le nanane comme friandise, de ce nanane dont parle Homer
Simpson quand il se plaignait de ne pas l’avoir à la Saint-Valentin. Je
commençais comme si je parlais à quelqu’un(e) et lui disais que je devais
partir pour écrire sur une friandise. J’écrivais, donc, ce que j’allais écrire,
tout en écrivant ce que j’allais écrire. Vous me suivez?
J’ai supprimé cette entrée en matière, pensant la remplacer
par autre chose, par une autre raison qui aurait fait que je serais parti, mais
que j’aurais pu décider de rester si.... Finalement, je l’ai laissé tombé
complètement. Le résultat a plutôt l’allure d’un fragment qui terminerait un
plus long poème. Un quatrain, plutôt que le « sextain » dont je
parlais hier, que je pourrais sans doute mettre en lien avec cette bonne bouffe…
C’est écrit en alexandrins tout classiques, avec la césure
juste à la bonne place (mais je me souviens jamais de la règle du e muet dans
la césure – tant pis). Je me suis également efforcé de garder la rime à
l’intérieur. Je reconnais que la métaphore de la réglisse, bien que l’on peut
la comprendre, est un peu boîteuse – elle n’est bonne que dans le contexte de
la friandise, et uniquement parce qu’elle plaît à la rime…
Oh, et en passant: je sais que c'est un peu beaucoup colon.
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