Et si
Hansel et Gretel étaient étudiants?
Et comme
sorcière, la
sinistre Beauchamp ?
« Penchons-nous
sur ce feu de gestion corrompue
Pendant
que je vide vos bourses de leurs écus »
Et,
question de bien paraître, la Line s’est penchée…
Et son
cul d’apparaître, et reçoit un coup de pied
Vole la
ministre, direct dans le foyer
— Qui
l’a poussée?
Pas Hansel, pas Gretel,
C’était leur petit frère… Gabriel
Le
répertoire des contes de fées m’aurait sans doute offert beaucoup de matière
pour mes per-vers, et c’est vers ça que je pensais aller au départ, mais ça aurait
pu devenir rapidement cru – déjà, ma conjointe n’avait pas aimé mon petit
fragment sur le grand méchant loup, alors… Je tente quelque chose de nouveau
sur J’inexiste avec une poésie plus politisée, ici sous la forme d’une satire sur
le thème des grèves étudiantes. Je m’imagine la ministre Line
Beauchamp en sorcière qui tente de détourner l’attention des
étudiants de façon à mieux les faire cuire. Dans mon souvenir, la sorcière
demande à l’un des deux petits de nettoyer son four pour le pousser dedans.
L’enfant prétend ne pas savoir comment faire, et demande qu’on lui montre,
puis, évidemment, pousse la sorcière dans le four.
Même
idée ici : Line Beauchamp tente une diversion en disant vouloir regarder
avec les étudiants la gestion des universités, tout en continuant à leur
prendre leur argent des poches. Que la hausse des frais soit justifiée ou non,
c’est une bête tentative de diversion que cette supposée concession de la ministre. Au final,
elle se fait pousser dans le feu elle aussi, mais par un nouvel acteur :
Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE que Beauchamp veut écarter de
ses « discussions ». Pas que je l’aime particulièrement, ce jeune qui
me paraît un peu prétentieux. Mais il a son rôle à jouer, et si la ministre
persiste, son rôle aura été de lui faire perdre la face.
Plutôt
simple comme poésie, et pas très recherchée. Je ne me suis pas attardé à
compter les pieds, cherchant plutôt un rythme qui me semblait naturel pour
raconter la fable, car c’était plutôt là la finalité. Il y a
certaines faiblesses dans ce rythme, alors que je le relis – car je lis comme
je l’entends dans ma tête, et non comme il est écrit, avec des intonations ou
des débits qui ne sont pas inscrits dans les vers.
Mais
bon, au moins, j’ai écrit quelque chose en lien avec le défi…
Pfffffff1 J'adore!
RépondreSupprimerMerci! C'est rien de bien grand, mais c'est de circonstances.
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