mardi 10 avril 2012

Un troisième regard

Il était une fois un regard
Vert comme un bourgeon de printemps
S’élevant timidement avec l’espoir
Qu’on le regarde gentiment

Alors j’abandonne officiellement le défi de la semaine 13, soit Comic, tout simplement parce que ça fait trop de temps que je le traîne sans rien y faire. J’avais des idées, comme je l’ai dit la semaine dernière, mais je n’arrivais pas à aller plus loin que le thème général. J’ai blâmé mon manque de temps, mais je pense en fait que c’est dû à ma méconnaissance des sujets. Je suis un amateur de bédés, mais du côté très casual du spectre. Les quelques idées que j’avais – sur l’amour et le meurtre du Démon dans Spawn, ou sur la colère silencieuse de Akira, par exemple –  demandaient que je retourne aux sources pour trouver les images qui auraient illustré le thème, et pour éviter des erreurs qui, lorsqu’elles auraient été apparentes, auraient gâché mon plaisir d’avoir écrit ces vers.

Alors, un deuxième échec. Je pense qu’en lâchant prise sur ce thème, je vais pouvoir repartir du bon pied pour le prochain défi – Fav. fairytale

Entre temps, je semble obsédé par ce vers

Il était une fois un regard

C’est ici la troisième itération de cette idée. Après l’érotisme, puis le doute, voici le quatrain de l’espoir. Ces strophes pourront éventuellement, peut-être, être assemblées pour en faire un poème complet. Celui-ci, comme le Regard gris, propose une imagerie que je trouve moins forte que le Regard bleu. Bien qu’écrits a posteriori, il me semble que dans une construction qui rassemblerait ces trois strophes, ces deux dernières devraient arriver avant – tant dans le sens et le sentiment (le doute, puis l’espoir, puis l’amour), que dans les mots. Le Regard gris est seul, le Regard vert cherche, le Regard bleu a trouvé. Il y aurait sans doute des ajustements à faire pour vraiment concrétiser cette ascension.

J’ai complètement évacué l’idée de compter les pieds dans ces trois fragments, bien que j’ai réécrit certains vers, car je sentais, à la relecture, un problème dans le rythme. J’ai écrit, et je lis, ces vers en couple – les deux premiers vont ensemble et se lisent comme une seule phrase, suivie des deux derniers, aussi ensemble et d’un seul souffle.

Je n’ai jamais lu les trois strophes une derrière l’autre, et j’ignore quel effet la répétition de

Il était une fois un regard

peut avoir. Est-ce que ça rend la lecture incommode, ou répétitive? Peut-être devrais-je modifier ces vers s’ils sont pour être répétés, de façon à rendre la répétition moins monotone. Mais je soupçonne que d’autres strophes viendront avant d’en arriver à cette étape.

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